Par conséquent, la façon dont Jésus a traité ses disciples lorsqu’il était avec eux sur la terre fournit aux maris un modèle quant à la manière de traiter leurs femmes.
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Dans cette perspective, les maris doivent traiter leurs femmes avec autant d’amour que Jésus en manifeste à l’égard de sa femme symbolique, c’est-à-dire ses
- Comment avoir une vie de famille heureuse (18 occurrences)
Elle donne cette directive : “ Maris, continuez à aimer vos femmes, comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré lui-même pour elle [...].
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C’est de cette façon que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps.
disciples
Comment Dieu considère-t-il les femmes ?
“ C’est par la femme qu’a commencé le péché, et c’est à cause d’elle que nous mourons tous. ” — LIVRE DE L’ECCLÉSIASTIQUE, IIe SIÈCLE AVANT NOTRE ÈRE.
“ Tu es la porte du démon ; c’est toi qui as brisé les sceaux de l’arbre défendu ; toi qui as violé la première la loi divine ; [...] l’homme, cette auguste image de la divinité, tu l’as brisé d’un coup. ” — TERTULLIEN, DE L’ORNEMENT DES FEMMES, IIe SIÈCLE DE NOTRE ÈRE
*.
CES citations ne sont pas tirées de la Bible, mais d’écrits religieux qui, pourtant, ont été utilisés pendant des siècles pour justifier la discrimination envers les femmes. Aujourd’hui encore, certains extrémistes excusent les mauvais traitements infligés aux femmes à l’aide de textes religieux, prétendant qu’elles sont responsables des maux de l’humanité. Dieu souhaitait-il que les femmes soient victimes du mépris et de la violence des hommes ? Voyons ce qu’en dit la Bible.
Les femmes ont-elles été maudites par Dieu ?
Non. Celui qui a été “ maudit ” par Dieu, c’est “ le serpent originel, celui qu’on appelle Diable ”. (
Genèse 3:14 ; Révélation 12:9.) Lorsqu’il a dit qu’Adam dominerait Ève, Dieu n’autorisait pas l’homme à opprimer la femme (
Genèse 3:16). Il ne faisait qu’annoncer les conséquences du péché sur le premier couple.
La violence envers les femmes est donc due à la nature humaine déformée par le péché ; ce n’est pas la volonté de Dieu. La Bible ne laisse pas entendre que les femmes doivent subir la domination des hommes pour racheter le péché originel. —
Romains 5:12.
Dieu a-t-il créé la femme inférieure à l’homme ?
Non.
Genèse 1:27 déclare : “ Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. ” Dès le départ, les humains — tant l’homme que la femme — ont été créés avec la capacité de refléter les qualités de Dieu. Adam et Ève avaient chacun leurs caractéristiques affectives et physiques, mais ils ont tous les deux reçu les mêmes instructions et ils bénéficiaient des mêmes droits aux yeux de leur Auteur. —
Genèse 1:28-31.
Avant la création d’Ève, Dieu a déclaré : “ Je vais lui faire [à Adam] uneaide qui lui corresponde. ” (
Genèse 2:18). L’expression “ une aide qui lui corresponde ” signifie-t-elle que la femme est inférieure à l’homme ? Non, d’ailleurs, cette expression hébraïque peut aussi être rendue par “ son vis-à-vis ” ou “ sa pareille ”. Prenons l’exemple d’un chirurgien et d’un anesthésiste. L’un peut-il travailler sans l’autre ? Ce serait compliqué ! Leurs rôles sont complémentaires. C’est le chirurgien qui fait l’opération, mais est-il plus important que l’anesthésiste ? De la même façon, Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils collaborent étroitement, pas pour qu’ils soient en compétition. —
Genèse 2:24.
Qu’est-ce qui montre l’intérêt de Dieu pour les femmes ?
Dieu savait de quoi les hommes pécheurs seraient capables. Il a donc exprimé très tôt son désir de protéger les femmes. Dans son livre La Bible au féminin, Laure Aynard commente la Loi mosaïque instituée auXVIe siècle avant notre ère : “ Dans l’ensemble, quand le Code de l’Alliance mentionne la femme, c’est pour la défendre
*. ”
La Loi demandait par exemple d’honorer et de respecter tant son père que sa mère (
Exode 20:12 ; 21:15, 17). Elle demandait également d’avoir des égards pour les femmes enceintes (
Exode 21:22). À notre époque, la protection que fournissent ces lois divines contraste toujours avec l’absence de droits dont certaines femmes sont victimes dans bien des régions du globe. Mais ce n’est pas tout.
Une loi qui reflète l’opinion de Dieu sur les femmes
La Loi donnée par Jéhovah à la nation d’Israël était source d’incomparables bienfaits physiques, moraux et spirituels aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Tant que le peuple obéissait, il était “ bien au-dessus de toutes les autres nations de la terre ”. (
Deutéronome 28:1, 2.) Quelle était la place de la femme sous la Loi ?
1. Liberté individuelle. Contrairement à ce qui se faisait dans bon nombre de nations de l’Antiquité, la femme israélite jouissait d’une grande liberté. Même si le rôle de chef de famille revenait à son mari, la femme pouvait aller voir un champ, l’acheter et y planter une vigne. Son mari lui faisait totalement confiance. Si elle savait filer et tisser, elle pouvait même avoir son propre commerce (
Proverbes 31:11, 16-19). Sous la Loi mosaïque, les femmes étaient considérées comme des personnes à part entière dotées de leurs propres droits et non comme de simples subordonnées.
Dans l’ancien Israël, il était normal que les femmes s’adressent librement à Dieu dans la prière. La Bible parle de Hanna qui a prié au sujet d’une question d’ordre privé et qui a fait un vœu à Dieu toute seule (
1 Samuel 1:11, 24-28). Une femme de la ville de Shounem avait l’habitude d’aller voir le prophète Élisha le jour du sabbat (
2 Rois 4:22-25). Dieu s’est servi de femmes comme Débora et Houlda pour le représenter. Il est à noter que des hommes et des prêtres influents recherchaient leurs conseils. —
Juges 4:4-8 ; 2 Rois 22:14-16, 20.
2. Accès à l’instruction. Puisque les femmes faisaient partie de l’alliance de la Loi, elles étaient invitées à écouter la lecture de la Loi, ce qui leur offrait la possibilité de s’instruire (
Deutéronome 31:12 ;Nehémia 8:2, 8). Elles pouvaient aussi recevoir une formation pour participer à certains aspects du culte public. Par exemple, il semble que des femmes accomplissaient un “ service organisé ” au tabernacle et que d’autres chantaient dans une chorale mixte. —
Exode 38:8 ;1 Chroniques 25:5, 6.
Dans l’ancien Israël, les femmes participaient à la vie commerciale.
De nombreuses femmes avaient les compétences pour tenir un commerce (
Proverbes 31:24). Dans la culture des autres nations de l’époque, seul le père enseignait ses fils alors que la mère israélite participait à leur éducation jusqu’à ce qu’ils soient adultes (
Proverbes 31:1). À l’évidence, dans l’ancien Israël, les femmes étaient loin de manquer d’instruction !
3. Honneur et respect. Les Dix Commandements ordonnaient clairement : “ Honore ton père et ta mère. ” (
Exode 20:12). Un des proverbes du roi Salomon dit : “ Écoute, mon fils, la discipline de ton père, et n’abandonne pas la loi de ta mère. ” —
Proverbes 1:8.
La Loi comportait des règles détaillées sur la conduite attendue des personnes non mariées tout en témoignant du respect aux femmes (
Lévitique 18:6, 9 ; Deutéronome 22:25, 26). Un bon mari devait tenir compte des limites physiques et biologiques de sa femme. —
Lévitique 18:19.
4. Droits à la protection. Dans sa Parole, Jéhovah se présente comme “ père des orphelins de père et juge des veuves ”. Autrement dit, il était le protecteur de ceux qui n’avaient pas de père ou de mari pour défendre leurs droits (
Psaume 68:5 ; Deutéronome 10:17, 18). Un jour, la veuve d’un prophète a été traitée injustement par un créancier. Jéhovah a alors fait un miracle pour lui permettre de survivre et de garder sa dignité. —
2 Rois 4:1-7.
Avant l’entrée des Israélites en Terre promise, Tselophehad est mort sans avoir eu de fils. Ses cinq filles ont donc demandé à Moïse de leur donner une “ propriété ” en Terre promise. La réponse de Jéhovah à Moïse a dépassé largement leurs attentes : “ Tu dois [...] leur donner une propriété en héritage au milieu des frères de leur père, et tu devras leur faire passer l’héritage de leur père. ” À partir de ce jour-là, en Israël, les femmes ont pu recevoir un héritage de leur père et le transmettre à leur descendance. —
Nombres 27:1-8.
L’opinion de Dieu présentée sous un faux jour
Sous la Loi mosaïque, les femmes avaient un statut honorable et leurs droits étaient respectés. Mais dès le IVe siècle avant notre ère, le judaïsme a été influencé par la culture grecque qui considérait les femmes comme inférieures. — Voir l’encadré “ La discrimination contre les femmes dans les écrits anciens ”.
Par exemple, le poète grec Hésiode (VIIIe siècle av. n. è.) attribuait aux femmes tous les maux de l’humanité. Dans sa Théogonie, il a parlé de “ la race, l’engeance maudite des femmes, terrible fléau installé au milieu des hommes mortels
* ”. Cette pensée a pris de l’ampleur dans le judaïsme à l’aube du IIe siècle avant notre ère. C’est ainsi que le Talmud, compilé à partir du IIe siècle de notre ère, contenait un avertissement pour les hommes : Celui qui parlait souvent avec les femmes risquait de commettre l’immoralité.
Au fil des siècles, cette méfiance à l’égard des femmes a profondément influencé leur rôle dans la société juive. À l’époque de Jésus, leur accès à l’enceinte du temple avait déjà été limité à la Cour des femmes. L’instruction religieuse n’était dispensée qu’aux hommes et les femmes étaient certainement séparées d’eux dans les synagogues. Le Talmud cite un rabbin : “ Donner à ta fille quelque connaissance de la Loi, ce serait comme lui enseigner la luxure ! ” En dénaturant le point de vue de Dieu, les chefs religieux juifs ont insufflé chez beaucoup d’hommes du mépris pour les femmes.
Lorsqu’il était sur la terre, Jésus a remarqué ces préjugés qui étaient profondément enracinés dans les traditions (
Matthieu 15:6, 9 ; 26:7-11). Ces enseignements ont-ils influencé sa manière de traiter les femmes ? Que pouvons-nous apprendre de son comportement ? Le vrai christianisme a-t-il apporté du soulagement aux femmes ? L’article suivant répond à ces questions.
La discrimination contre les femmes dans les écrits anciens
À partir du Ier siècle de notre ère, des penseurs se sont mis à réinterpréter le récit de la Genèse à la lumière de la philosophie grecque. Pour Philon d’Alexandrie, Ève était coupable d’un péché sexuel et condamnée à “ la perte de la liberté et [à] la tyrannie d’une vie commune avec l’homme, dont il lui faut accepter les ordres
* ”. Un tel mépris des femmes s’est infiltré dans le judaïsme ainsi que dans les écrits des Pères de l’Église.
Dans la Midrash Rabba, texte juif du IIe siècle, un rabbin explique pourquoi selon lui les femmes doivent porter un voile : “ Elle est comme celle qui a fait le mal et qui a honte d’être vue. ” Le théologien Tertullien, dont les écrits ont eu du poids dès leIIe siècle de notre ère, enseignait que la femme devait aller comme “ une Ève pénitente, noyée dans les larmes
* ”. Souvent considérés à tort comme bibliques, de tels enseignements ont contribué largement à la discrimination contre les femmes.
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